La biodiversité est le tissu vivant de notre planète : elle englobe non seulement l’ensemble des espèces (plantes, animaux, champignons, bactéries) et les relations entre elles, mais aussi leurs interactions avec de multiples écosystèmes (milieux de vie comme les prairies, mares, sols). Enfin, elle recouvre la diversité génétique des individus. D’après le site gouvernemental biodiversite.gouv.fr, 54 % du territoire de la France métropolitaine est couvert par des écosystèmes agricoles. Ces dernières décennies, l’intensification des pratiques (intrants de synthèse), la concentration des fermes (arrachage de haies), la spécialisation des territoires, ont fortement pénalisé la biodiversité dans ces espaces. Les populations d’oiseaux, d’insectes, de chauve-souris ainsi que la faune du sol sont touchées. Les évaluations de la Plateforme intergouvernementale scientifique et politique sur la biodiversité et les services écosystémiques (IPBES), également appelée « Giec de la biodiversité », sont sans appel : le vivant décline à un rythme sans précédent dans l’histoire humaine.
BiodiversitéUn défi de plus en plus concret pour les éleveurs
Moins médiatisée, la question de l’érosion de la biodiversité est aussi vitale que celle du dérèglement climatique pour l’humanité. La prise de conscience conduit à des engagements politiques internationaux de plus en plus tangibles. Mais le défi peut sembler inatteignable. Pourtant, par le biais de la préservation ou de la restauration des habitats naturels, les éleveurs bovins ont un rôle clé à jouer.
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