Lait standardS’agrandir pour gagner plus : leurre ou réalité ?

Elisabeth et Denis Piednoir, dans l’Orne, ont décidé de réduire leur production laitière pour redevenir acteurs de leur système et de leur vie.Cédric FAIMALI/ GFA
Elisabeth et Denis Piednoir, dans l’Orne, ont décidé de réduire leur production laitière pour redevenir acteurs de leur système et de leur vie.Cédric FAIMALI/ GFA (©Cédric FAIMALI/ GFA)

Promesse de dilution des charges (économies d’échelle) et de revenu ­supplémentaire, l’augmentation des volumes est une réalité dans la plupart des élevages de plaine. Les résultats sont-ils à la hauteur ? Est-ce un passage obligé pour être encore éleveur laitier demain ? Peut-on s’en affranchir ?

Que l’on soit pour ou contre, l’augmentation des troupeaux laitiers en France est une réalité. Fin 2016, alors que la moyenne des cheptels est de 60 vaches (66 dans le Grand Ouest), 78 % des élevages sont en croissance : + 15 vaches sur les cinq dernières années, +22 vaches sur les dix dernières années. Dans certaines zones telles que le Sud-Ouest, la proportion de troupeaux en développement est toutefois nettement plus faible. « Contrairement à 2009, la crise laitière 2015-2016 n’a pas stoppé cet élan, ni le développement de cheptels de plus de 100 vaches. Ces derniers détiennent aujourd’hui 25 % du cheptel laitier contre 3 % en l’an 2000 », note Christophe Perrot, du département économie à l’Institut de l’élevage (Idele).

L’investissement peut fragiliser

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