«C’est en 2019, au cours d’une formation avec la chambre d’agriculture, que j’ai mesuré les coûts supplémentaires liés à l’éloignement entre parcelles et le siège de l’exploitation, se souvient Yann Caillon, éleveur à Campbon, en Loire-Atlantique. Nous avions pris comme exemple une de nos parcelles de 4 ha, située à 6 km de la ferme. La formatrice nous a indiqué que l’épandage de lisier consommait 170 l de GNR et nécessitait 9 heures de travail, ce qui correspondait en effet à la réalité. Ensuite, elle nous a démontré que sur la même surface ramenée à 500 m de la stabulation, le même chantier pouvait être réalisé en 4 heures et avec seulement 80 litres de carburant – soit plus de 50 % d’économies sur le GNR, l’usure du matériel et la main-d’œuvre. C’est à partir de là que nous avons entamé une réflexion collective autour de l’échange de terres avec les autres agriculteurs de la commune. »
Échange de terres : gain de temps et baisse des coûts substantiels
En échangeant certaines de leurs parcelles, ces éleveurs ont réussi à diminuer le temps passé sur la route, et donc leurs charges. Le rapprochement des terres constitue également une solution pour développer la part du pâturage dans l’alimentation.
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