laboratoire lilano d’analyses
Son piratage bientôt un mauvais souvenir
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en profitant de 2 mois de découverte à L’éleveur laitier
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La situation rentre dans l’ordre au Laboratoire interprofessionnel d’analyses du lait de l’ex-Basse-Normandie (Lilano). Il a subi mi-novembre un piratage qui a perturbé la transmission des résultats via Infolabo (1) aux producteurs, et la facturation des livraisons de novembre, voire des mois suivants. Les coopératives ont retiré le plus mauvais résultat cellulaire de novembre pour ne pas pénaliser les éleveurs. Les industriels privés ont procédé autrement.
Les Bas-Normands sauvés par les Bretons
Par exemple, Danone a fait une estimation puis a opéré, sur la facture de février, une régularisation à partir des résultats réels, donnant lieu à quelques incompréhensions côté livreurs. Le système d’envoi des analyses du Lilano vers Infolabo n’étant pas opérationnel (encore aujourd’hui), les Bretons sont venus au secours de leurs voisins. Le laboratoire interprofessionnel MyLab a élaboré une « autoroute » parallèle de transmission des données, ce qui retarde la consultation de quarante-huit heures. De trois à quatre jours après l’analyse, le délai est passé à cinq ou six jours, voire sept. L’objectif, aujourd’hui, pour le Lilano est d’investir dans un système informatique robuste. Il a préféré celui de MyLab à celui d’Isagri utilisé par le haut-normand Labilait, jugé un peu plus lent.
(1) Infolabo est le portail du Cniel pour la consultation en direct des résultats et le calcul du prix mensuel d’aprèsla qualité obtenue.