Alors qu’elles restaient stables depuis des décennies (entre 1,4 et 1,5 Mha), les surfaces en maïs fourrage diminuent depuis deux ans (1,27 Mha en 2022). Une tendance sans doute structurelle, liée à la baisse du troupeau laitier. Mais cette année météorologique très particulière a sans doute favorisé les transferts de maïs grain vers le maïs fourrage. Au printemps 2022, l’affaire avait pourtant bien commencé. Les semis, souvent très groupés, fin avril, début mai (dates classiques recommandées), ont bénéficié de températures excédentaires pour des levées et un recouvrement de l’interrang très rapides. On a pu noter une moindre pression des adventices, et globalement, moins de dégâts des ravageurs, même avec les corvidés, du fait d’un tir groupé pour les semis et de l’usage plus fréquent du traitement de semence à base de zirame. Ces bonnes conditions de démarrage et d’implantation des cultures auront joué un rôle non négligeable dans le rendement final constaté. Malgré les conditions extrêmes qui ont suivi, ce qui est acquis est acquis et beaucoup de maïs affichaient encore une belle promesse jusqu’à la floraison. Ce ne fut pas le cas de ceux semés plus tardivement, après des dérobées ou des méteils, dans des sols secs, et qui ont subi un mois de mai déficitaire en pluie.
FourragesEnsilage maïs 2022, peu de rendement et peu d’énergie

Bilan. Les semis tardifs ont été particulièrement pénalisés par un été torride. Ce cru 2022 est souvent pauvre en amidon et la digestibilité des fibres ne compensera pas cette lacune. La complémentation de ce fourrage impactera le coût alimentaire.
1370
Contenu réservé aux abonnés de l'éleveur laitier
Si vous êtes abonné,
cliquez ici
pour vous connecter et poursuivre la lecture
16 %
Vous avez lu 16 % de l'article
Si vous n’êtes pas abonné, poursuivez la lecture de cet article en vous abonnant immédiatement à L’Éleveur Laitier !