Malgré un prix du lait motivant, la collecte européenne ne montre pas de signes de reprise et son creux saisonnier n’arrivera qu’en novembre. Il y a donc, actuellement, très peu de lait disponible. C’est le même constat ailleurs, notamment en Océanie avec un début de campagne lent. Partout, le coût des intrants est un frein majeur. Cette offre mondiale modérée répond à une demande mondiale qui, elle aussi, s’était un peu affaiblie du fait d’une moindre présence de la Chine aux achats (- 28 %/2021 sur les importations de poudre maigre entre janvier et juillet). Heureusement d’autres pays importent des quantités importantes de produits laitiers, notamment le Sud-Est asiatique et les pays du Golfe. La cotation de la poudre 0 %, qui avait perdu plus de 800 €/t depuis avril, repart à la hausse en septembre. Le beurre, toujours sous tension, reste stable à un niveau de prix exceptionnel. Aujourd’hui, l’inquiétude majeure pour les transformateurs est le coût exorbitant de l’énergie et du gaz en particulier, qui ne rend pas rentable la fabrication du beurre. Si les hausses de tarifs sur les produits de grande consommation n’arrivent pas, la situation pourrait devenir explosive. Certains évoquent des arrêts de collecte.
Les prix très élevés ne masquent pas l’inquiétude liée au coût de l’énergie
Produits industriels. Au sein de l’UE, le coût et la disponibilité du gaz pourraient jouer les trouble-fêtes cet hiver, dans un marché où les disponibilités en lait restent modérées.
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