Les pouvoirs publics tardent à préciser les modalités de l’abandon de la buse palette. Cela n’empêche pas de s’y préparer. Cette technique d’épandage favorise la volatilisation de l’ammoniac, gaz qui contribue à la formation de particules fines dans l’atmosphère et est à l’origine de problèmes de santé. Son dépôt excessif peut également conduire à l’acidification et l’eutrophisation des milieux. « Si l’on n’y prend pas garde, on perd de 30 à 40 % de l’azote du lisier de bovins par volatilisation », pointe Hervé Masserot, en charge de ce dossier à la FDCuma de Mayenne. « Cela correspond à 40 unités d’azote pour un lisier de bovins en contenant deux par m3, épandu à 60 m3 par hectare. Vu le prix élevé de l’azote minéral aujourd’hui, cela vaut le coup d’améliorer la qualité d’épandage du lisier. » Les buses palette sont en ligne de mire. Des essais montrent que, par rapport à celles-ci, la rampe à pendillards et l’enfouisseur réduisent fortement la volatilisation (voir l’interview, page 52).
Reportage en Mayenne« Le lisier pailleux et la rampe à pendillards font bon ménage »

Épandage. La Cuma de la Varenne a abandonné la buse palette pour la rampe à pendillards, il y a quatre ans. Le Gaec Beauchêne y a recours pour son lisier et ses digestats. Le nouvel équipement n’a pas remis en cause le paillage des 70 logettes.
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