Produire ses semences fourragères pour réduire ses charges

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Savoir-faire. En Vendée, le Gaec Le Chemin Noir produit ses propres semences fourragères fermières : trèfles violets ou blancs, fétuque et dactyle. Cette exploitation, spécialisée en bovins viande bio, recherche avant tout l’autonomie.

«Mes parents ont toujours multiplié eux-mêmes leurs semences de céréales, nous faisons aujourd’hui la même chose pour les espèces prairiales, commente Guillaume Cousineau, l’un des quatre associés du Gaec Le Chemin Noir, à Mouchamps, en Vendée. Nous récoltons principalement des trèfles violets ou blancs, ainsi que de la fétuque et plus occasionnellement du dactyle. » L’exploitation compte 215 ha au total dont 110 ha de prairies temporaires, 50 ha de prairies permanentes, 40 ha de céréales à paille et 15 ha de maïs grains. « Avec la rotation, nous ressemons une partie des prairies tous les ans, majoritairement avec des graines autoproduites, précise-t-il. L’objectif est double : réaliser des économies sur les achats et renforcer notre autonomie. »

Posséder son propre matériel

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