Semer un couvert directement à la volée dans un champ de blé quelques semaines avant la moisson présente plusieurs intérêts, à commencer par la simplicité et la performance de la technique. Les graines tombées au sol germent généralement assez bien car la culture en place les protège du soleil tout en maintenant suffisamment d’humidité au sol pour accompagner la levée. Les espèces du couvert sont déjà développées au moment du passage de la moissonneuse pour récolter le blé. Le couvert poursuit ensuite sa croissance durant tout l’été produisant une quantité importante de biomasse. Depuis quelques années, plusieurs techniques de semis ont vu le jour : utilisation de petits épandeurs centrifuges sur une rampe passant au-dessus de la céréale, semis à la volée avec un distributeur d’engrais, installation d’éléments de semis sous la barre de coupe de la moissonneuse-batteuse… En 2020, Fabrice Guillet du Gaec Monchemin au Poiré-sur-Vie (Vendée) en a testé une nouvelle : le semis par drone.
Semer des couverts d’interculturepar drone avant la récolte
Essai. Adepte de l’agriculture de conservation, le Gaec Monchemin a, mi-juin, participé à un test de semis de couverts par drone dans des parcelles de blé et de maïs. Même si les conditions sèches de l’été ont pénalisé la croissance des plantes, ce principe de semis par les airs reste séduisant.
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