« Le robot n’a pas remis en cause le pâturage »

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Au Gaec de la Rigandelais, le robot de traite répond à la volonté de supprimer une tâche jugée fatigante. Les éleveurs ont tenté avec succès de continuer à valoriser l’herbe par le pâturage.

Installés en 2004, Marie-Anne Lemasson et Sébastien Mabon ont démarré avec 330 000 l de lait. Ils en produisaient toujours plus et ont créé un atelier de veaux de boucherie pour consommer ce lait. Petit à petit, ils ont augmenté leur référence dans le but de se spécialiser. Ils ont finalement abandonné les veaux mais la traite est devenue de plus en plus contraignante pour Marie-Anne qui l’assure seule. Sébastien se charge des travaux des champs et de l’alimentation des animaux. « Quand je suis arrivée à quatre heures de traite quotidienne, j’ai commencé à souffrir des épaules et cela nous a conduits à investir dans la traite robotisée », raconte-t-elle. C’était en 2019. La référence laitière est passée alors de 700 000 l à 890 000 l pour mieux amortir les deux stalles de robot. Les éleveurs souhaitaient disposer d’une certaine souplesse. Ils l’auraient peut-être perdue en investissant dans une seule stalle qu’il aurait fallu saturer. Leur laiterie, Agrial, offre la possibilité de racheter du droit à produire de manière assez simple.

Le rythme des sorties au champ a été modifié

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