Les vaches sont à l’aise entre 10 °C et 20 °C. À partir de 22 °C, les vaches doivent fournir des efforts d’adaptation. Entre 30 °C et 35 °C, elles entrent en situation de souffrance. À plus de 42 °C, c’est la mort si la situation perdure. Ce stress thermique est renforcé par l’humidité relative de l’air, qui accentue l’effet de la chaleur. « Les vaches restent debout pour l’évacuer. Leur temps de repos diminue, ce qui n’est pas bon pour leurs aplombs, observe François Normand, conseiller à Elvup (Orne). Elles se déplacent moins et donc vont moins à l’auge, au détriment de leur ingestion et de la production laitière. » Leur comportement et leur fréquence respiratoire sont également un bon indicateur de leur stress thermique. Ils sont décrits dans une grille d’halètement que vous trouvez avec cet article.
Le stress thermique est aujourd’hui mesuré par l’indice THI (Temperature Humidity Index). La vache est considérée en stress léger à partir de 68 de THI, en stress marqué à partir de 78. Depuis le 3 août, sur son site, Elvup donne des conseils sur la conduite des vaches laitières et des veaux et sur la préparation des vêlages.