Un courant électrique n’a qu’un seul objectif : celui de rejoindre le sol en empruntant le chemin qui offre le moins de résistance électrique. Si, sur ce chemin, il rentre en contact avec l’animal, cela peut mener l’élevage jusqu’à des arrêts de collecte à cause de taux cellulaires très élevés, ou mettre l’éleveur en grande difficulté financière à force de soigner des mammites à répétition. Les courants parasites peuvent même conduire à la mort de bovins. C’est ce qui est suspecté en Bretagne. Des courants en provenance d’éoliennes et d’installations photovoltaïques auraient entraîné la mort de centaines de bovins. Une enquête, commandée par la préfecture de Loire-Atlantique, devrait rendre ses conclusions ce début juin. Les géobiologues Stéphane Demée et Luc Leroy y participent.
Courants parasitesLe géobiologue, un allié pour sortir de l’impasse

Les courants parasites sont responsables de mammites, d’une difficulté à entrer dans la salle de traite, d’une mauvaise fréquentation des logettes, etc. Si les trois quarts des problèmes sont d’ordre électrique, le sous-sol est aussi à l’origine de nuisances.
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