Joël Delonglée est un battant. Heureusement. La perte de confiance en ses capacités d’éleveur peut vite survenir lorsque tout va de travers sans que l’on comprenne pourquoi. « Même si je n’en étais pas arrivé là, moralement, c’est fatigant », confie-t-il. Il a retrouvé le sourire il y a dix mois. Auparavant, durant un an et demi, il a dû gérer des vaches à fortes montées cellulaires – jusqu’à un million de leucocytes – mais sans mammite. « Cela traduisait un état inflammatoire, mais qui pouvait s’exprimer de façon déconcertante. Celles pour qui je m’attendais à une explosion cellulaire restaient stables, et inversement. Je me suis vraiment inquiété lorsque des primipares ont présenté des comptages élevés dès le premier contrôle. » L’autre alerte est la difficulté des vaches et des génisses à rentrer dans la salle de traite. « Et pendant la traite, elles bousaient. »
« Nous avons retrouvé le plaisir de traire les vaches »
C’est dans la salle de traite que les vaches sont les plus exposées aux courants vagabonds. Joël Delonglée et son salarié en ont fait l’amère expérience durant un an et demi.
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