«J’ai réintroduit la luzerne dans mon assolement depuis une dizaine d’années, se souvient Cyrille Cochereau, céréalier à Pas-de-Jeu (Deux-Sèvres). À l’époque, je cherchais une nouvelle tête d’assolement pour remplacer le colza en raison des problèmes d’orobanches qui limitaient fortement les rendements. La luzerne m’a permis de diversifier ma rotation. Cette culture convient bien à mes terres calcaires. J’en cultive actuellement 19 ha pour une SAU totale de 134 ha. Je suis équipé pour la fenaison et le pressage car je suis aussi entrepreneur de travaux agricoles. Plusieurs voisins, céréaliers comme moi, me délèguent la récolte de leur luzerne. Au total, j’en fauche environ 120 ha chaque année. La moitié des parcelles sont implantées comme porte-graines où je ne fais qu’une seule coupe. Pour le reste, il s’agit de luzernes fourragères, avec une première récolte au printemps, une deuxième coupe en début d’été et une troisième à l’automne si la saison n’est pas trop sèche. »
« Je récolte 120 ha de luzerne destinée aux éleveurs »
Exploitant en zone de grandes cultures et entrepreneur de travaux, Cyrille Cochereau cultive de la luzerne chez lui et des voisins céréaliers, pour la récolter en bottes vendues à des éleveurs.
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