« La méthanisation est une affaire d’agriculteurs, en particulier d’éleveurs », aiment à répéter les adhérents de l’AAMF (Association des agriculteurs méthaniseurs de France). L’Ademe (Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie) leur donne pleinement raison en démontrant que 93 % du gisement méthanisable est présent physiquement sur les exploitations agricoles, dont 73 % d’effluents d’élevage et 20 % de Cive (Culture intermédiaire à vocation énergétique). Bertrand Guérin, vice-président de l’AAMF, va plus loin en estimant que les 7 % restants, déchets de l’agroalimentaire et boues urbaines, ont pour origine le champ du paysan. Idem pour l’autre bout de la chaîne : « Qui d’autre qu’un agriculteur a les compétences pour épandre le digestat, le produit de la méthanisation ? »
La méthanisation,c’est maintenant !

Une politique tarifaire plus favorable, des contraintes réglementaires levées, l’expérience des pionniers à partager : la méthanisation présente de nouvelles opportunités pour les éleveurs laitiers.
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