I l y a dix ans, le bien-être animal en élevage ne faisait pas ou peu l’objet de discussions en France. Aujourd’hui, sous l’impulsion de vidéos et d’actions chocs, il s’invite régulièrement dans les débats médiatiques mais aussi avec les voisins, les amis et au sein des familles. « Personne n’est à l’abri, aujourd’hui, d’une photo postée sur les réseaux sociaux, soupire Philippe, un éleveur normand. C’est ce qui a failli m’arriver l’an passé. Mon parc d’attente est visible d’un chemin de randonnée. Un promeneur en a pris une photo alors que je démarrais la traite. Je m’en suis aperçu et lui ai demandé de l’effacer, en l’invitant à revenir pour visiter la ferme. » La communication avec ses voisins, les consommateurs et le grand public, c’est ce que défend Luc Mounier, enseignant-chercheur à VetAgro Sup, campus vétérinaire de Lyon. « Je milite pour que les éleveurs invitent les consommateurs à venir chez eux. Leur intérêt est d’avoir des animaux en bonne santé et en état de bien-être. Il faut le leur dire », insiste-t-il.
Bien-être animalUne cause perdue sans les éleveurs

Le bien-être animal ne se résume pas aux moyens que les éleveurs mettent en œuvre pour offrir à leurs animaux des conditions optimales. Il considère leur santé physique et mentale. C’est un pas de plus dans la relation entre l’éleveur et l’animal.
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