En sol séchant, une dérobée fourragère semée en fin d’été, entre une céréale et le maïs, pénalise-t-elle le rendement du maïs implanté dans la foulée de sa fauche ? Ne fragilise-t-elle pas son installation en prélevant l’eau du sol pour ses propres besoins ? Ce phénomène ne s’accentue-t-il pas lorsque les pluies peinent à arriver au printemps ? À ces trois questions, pour le Grand Ouest, la chambre d’agriculture régionale de Normandie répond « non dans la majorité des cas ». « C’est le contraire, indiquent Claire Caraes et Clément Chevalier, deux de ses agronomes. En hiver, sous l’effet des pluies, le sol nu se compacte. Une croûte de battance se forme. Il est alors moins aéré, plus difficile à travailler au printemps. Emmagasinant la chaleur extérieure, sa température est plus élevée de 1 °C à 3 °C que celle du sol avec un couvert végétal, avec une évaporation plus importante de l’eau. » En d’autres termes, le couvert végétal tamponne la température du sol et régule ainsi l’évaporation.
En sol séchant, dérobée fourragère et maïs :une combinaison gagnante

Ensilages. En sol séchant, la dérobée fourragère ne pénalise pas le rendement du maïs semé à sa suite. C’est même le contraire, selon un essai de la chambre régionale d’agriculture de Normandie.
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