C’est souvent parce qu’ils ne maîtrisent pas la technique que les éleveurs renoncent à valoriser le pâturage. Et pourtant, ils ont tout à y gagner. Hormis ceux dont le parcellaire est vraiment inadapté, ils peuvent tous y arriver. « Dans toutes les régions françaises, le printemps fait pousser l’herbe et les prairies peuvent nourrir les vaches sans aucun apport de fourrage pendant au moins deux mois », explique Éric Favre, en système tout-herbe en Loire-Atlantique. Fermer le silo durant cette période fait baisser le coût de production à coup sûr. L’élevage réduit ses besoins en fourrages stockés, et donc ses coûts de mécanisation et d’achat de concentrés, sans impact sur la production laitière. Et puis pendant deux mois, l’éleveur n’a plus besoin de sortir son tracteur. Pas de ration à distribuer, ni de logettes à nettoyer.
PâturageUne pratique payante à la portée de tous

Tous les éleveurs, quel que soit le niveau de production, peuvent s’appuyer sur le pâturage au printemps et fermer leur silo au moins deux mois. Éric Favre, installé en Loire-Atlantique, donne les clés pour y parvenir de façon simple.
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