Après un départ en végétation retardé par le froid en sortie d’hiver, tout s’est accéléré. Les conditions météo, favorables à la pousse de l’herbe et à la mise en œuvre des chantiers de récolte, ont offert aux éleveurs ayant réalisé des premières coupes très précoces un bon niveau de rendements. « Cette stratégie est désormais bien intégrée sur le terrain, observe Jean Zapata, conseiller fourrages à l’EDE du Puy-de-Dôme. À l’inverse, lorsque les éleveurs ont trop attendu pour faire la première coupe, le déficit de pluviométrie a localement pénalisé les repousses et donc les bilans fourragers. » Dans le Puy-de-Dôme, les premières coupes, très précoces cette année – début mai en dessous de 700 mètres d’altitude et dès le 20 mai à plus de 1000 mètres – ont donné des récoltes de 2,5 à 3 tMS par hectare, suivie de secondes coupes équivalentes.
Ensilage d’herbeDes premières coupes toujours plus précoces

Rendement. Les analyses confirment, s’il le fallait, la réalité de l’évolution du climat : les premières coupes, de plus en plus précoces, affichent des valeurs élevées et laissent la place à des repousses, en vue de constituer des stocks avant l’été.
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