«Une traite 3.0, c’est d’abord comprendre les interactions entre l’animal, la machine à traire et le trayeur », explique Jean-Louis Poulet, responsable de projet R & D traite à l’Institut de l’élevage (Idele). Dans ce triptyque, chacun a son rôle à jouer. Les mêmes animaux, avec une même génétique, traits avec une même machine à traire, peuvent amener à des résultats différents sur la santé de la mamelle. « C’est souvent à l’interface du trayon, du manchon trayeur et de la main du trayeur que les choses se passent », précise Jean-Louis Poulet. Exemple avec le débit de lait : il dépend de la capacité de l’animal à donner son lait (ouverture du sphincter, diamètre du canal du trayon, etc.) ; de la capacité de la machine à traire à évacuer ce lait produit et dans un troisième temps de l’aptitude du trayeur à tout mettre en œuvre pour que la stimulation soit maximale (un maximum d’ocytocine et un minimum d’adrénaline) avec une pose du faisceau dans de bonnes conditions de manière à bien positionner le trayon et limiter les entrées d’air.
Une traite 3.0 pour la santé de la mamelle

Équipement de traite. Une traite non agressive et asymptomatique suppose de faire les bons choix pour le matériel et son entretien. Cela demande aussi de mieux connaître ce qui se passe à l’interface du manchon et du trayon. Les nouvelles technologies le permettent.
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