Fin d’automne 2016, un éleveur rentre ses broutardes et fait des prélèvements de bouses pour des coproscopies, en vue d’adapter le traitement antiparasitaire de rentrée. Cinq animaux sont prélevés. L’état des petites femelles de 10 mois est alors bon mais elles présentent un poil un peu « piqué » (moins joli qu’à l’habitude, léché). Ces animaux ont également subi un changement brutal de ration et les mauvaises valeurs des fourrages de l’année ont conduit à une ration un peu déficitaire. L’absence de transition alimentaire s’est ajoutée, aggravant le déficit car les papilles ruminales n’étaient pas encore adaptées à la nouvelle ration. Une correction de celle-ci et une attente de trois semaines ont suffi pour retrouver des animaux avec une apparence physique plus que satisfaisante. Par contre, la coproscopie montre la présence de ténia sur 100 % des prélèvements.
Alerte vétoBaisse de GMQ : le ténia était en cause
Surprenant. Le ténia est décrit comme sans conséquences sur les bovins. À tort.
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