La phéromone d’apaisement sera-t-elle utilisée demain en routine dans les élevages de bovin ? Cette phéromone est secrétée par les glandes sudoripares et sébacées de la cuisse et de la mamelle des femelles mammifères. Elle a été découverte pour la première fois chez la truie, puis chez d’autres espèces : cheval, bovin, chien, chat, etc. Cette phéromone est détectée par l’organe voméronasal (situé à la surface inférieure de la cavité nasale) du jeune qui vient de naître, et lui envoie une communication chimique d’apaisement alors qu’il découvre son nouvel environnement. En plus imagé, le message reçu est : « Ne crains rien, maman est là. » Cela induit une réponse comportementale directe, sans besoin d’apprentissage, qui participe à l’attachement du veau à la mère. On ne connaît pas encore le mécanisme physiologique de ce phénomène, mais plusieurs études ont montré l’intérêt de cette phéromone pour réduire le stress chez plusieurs espèces. Chez le cheval, la phéromone d’apaisement spécifique diminue le comportement de peur lors d’un événement stressant. Chez le porc, on a montré une réduction des comportements agressifs entre les individus en engraissement.
La phéromone d’apaisement pour limiter les effets du stress

Un nouvel outil. Cette phéromone de synthèse, appliquée sur le bovin quelques heures avant un événement stressant, pourrait en prévenir les effets négatifs, notamment sur le système immunitaire. D’autres études devront le confirmer.
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