Par une froide nuit de décembre aux confins de la Moselle, un éleveur bio performant fait appel à moi pour le vêlage difficile d’une grosse vache prim’holstein : la tête du veau est repliée sur le côté et il y a une semi-torsion de l’utérus. À mon arrivée, le veau semble sans vie car il ne répond plus aux stimulations de pincement entre les onglons. Cela me laisse le temps pour plusieurs tentatives de remise en place de la tête. Rien n’y fait et je renonce, non sans regrets, le veau est mort. La seule issue est de faire une césarienne. La vache vacille, je la perfuse au calcium de peur qu’elle ne chute à cause d’une fièvre de lait pendant l’opération. Qu’elle n’a pas été mon inquiétude à l’ouverture de l’abdomen : des litres de sang avant même d’atteindre l’utérus, n’augurant rien de très rassurant. Surtout ne pas paniquer ! Mais chercher immédiatement à déterminer l’endroit de l’hémorragie. Une exploration manuelle méticuleuse révèle que les artères principales sont intactes.
Alerte vétoUn vêlage difficile qui appelle à la vigilance

Une hémorragie de l’utérus n’est pas toujours fatale, à condition de garder le risque à l’esprit.
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