Négociation d’un nouveau contratLa bagarre de l’OP Sud-Est et de Danone sur le coût de production

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Bras de fer. L’OP Danone Sud-Est se bat pour un coût de production moyen et la rémunération des efforts sur le bien-être animal et l’empreinte carbone.

Le contrat entre les 266 producteurs de l’OP Danone Sud-Est et Danone arrivait à terme fin décembre. Dès octobre, les deux parties ont entamé une renégociation. Qui patine. Après plusieurs mois de blocage, puis une mobilisation le 3 février devant l’usine de Saint-Just-Chaleyssin, en Isère, les échanges ont repris. « On n’est plus qu’à quelques euros de ce que l’on demande, mais ils ne sont pas ventilés dans les bonnes cases, expliquait le président de l’OP Danone Sud-Est, Jérémy Epalle, mi-février. Danone bricole une formule de prix visuellement acceptable mais déconnectée de nos charges ­réelles. » Au cœur de son combat : dans le calcul du prix A, la prise en compte du coût de production à la moyenne de l’échantillon CERFrance. « Aujourd’hui, Danone se réfère à celui du quartile le plus performant : cela ne reflète pas la réalité, d’autant qu’on a une très grande diversité de systèmes. » Un copier-coller de ce qui est appliqué depuis 2020 en Haute-Normandie et que rejettent aujourd’hui les producteurs­ normands (lire brève ci-contre).« On veut aussi que tous les postes de charges soient inclus dans le calcul et que la rémunération du travail soit fixée à 2 Smic et non 1,5. »

Origine France : un surcoût de 50 €/1 000 l

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