Au début, ils n’y croyaient pas. Quand Jean-Christophe Gilbert et ses associés ont appris que Triballat allait cesser la collecte de lait conventionnel ne respectant pas le nouveau cahier des charges, ils venaient d’investir 70 000 € dans l’amélioration de leur bâtiment. « Nous n’avions jamais imaginé que parce que nos vaches ne pâturent pas, notre lait serait refusé », raconte Jean-Christophe. Installé avec deux associés à Liffré (Ille-et-Vilaine), il a abandonné le pâturage en 2013. Dans cette zone de plus en plus urbanisée, les voisins n’acceptaient plus d’être bloqués par des vaches sur la route. Les éleveurs ont investi pour améliorer le confort des vaches et le leur : robots d’alimentation et de traite, tapis dans les logettes et les aires d’exercice, etc. Triballat les avait même sollicités il y a deux ans pour une porte ouverte sur le thème de l’élevage durable.
Des éleveurs collectés par TRIBALLAT« Nous arrêtons le lait faute de prairies accessibles »« Nous arrêtons le lait faute de prairies accessibles »
Témoignage. En juin dernier, ces éleveurs ont appris que leur laiterie, Triballat, n’accepterait plus à terme le lait issu de troupeaux ne pâturant pas. Or, c’est le cas de leurs 170 vaches.
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