L’euphorie continue quant au prix des ingrédients laitiers. En un mois, le beurre a progressé de 1 200 €/t et la poudre 0 % dépasse les 3 000 €/t. Il y a peu de lait en Europe à cette période. Ailleurs dans le monde, on observe aussi un retrait de la production : en Nouvelle-Zélande, en Australie. Même les États-Unis, jusqu’alors très dynamiques, affichent un ralentissement de la collecte. Et la demande mondiale de produits laitiers reste toujours aussi forte, avec pour moteur principal la Chine, dont les achats de poudre 0 % ont progressé de 34 % en neuf mois. Un autre élément alimente la tension : la demande mondiale en fromage, toujours forte. Les fabrications s’orientent en priorité vers ce produit, ce qui accentue la pénurie de beurre-poudre dans ce contexte de faible disponibilité en lait.
Dans un contexte de faible production, les cours du beurre et de la poudre s’envolent
Produits industriels. Il y a moins de lait partout dans le monde et la demande, tirée par la Chine, ne faiblit pas. Les craintes d’un retournement de conjoncture n’apparaissent pas.
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