Les cotations de la poudre de lait et du beurre connaissent une remarquable stabilité. Cependant, l’offre en lait a progressé cet été dans tous les bassins de production : + 1,5 % aux USA en juillet, + 2,1 % en Europe, + 4,4 % en Nouvelle-Zélande. Cette dynamique de la production n’a pas affecté les cours car la demande internationale est présente. La Chine achète toujours beaucoup de produits laitiers, à tel point que certains observateurs s’interrogent sur une possible stratégie de stockage qui pourrait être inquiétante pour la suite. Malgré quelques soubresauts, la poudre de lait 0 % s’est maintenue aux alentours des 2100 €/t, son niveau de l’an dernier. Avec une parité euro/dollar défavorable, la poudre européenne est concurrencée par les offres venant des USA, même si le marché a besoin de l’UE pour s’approvisionner. D’ailleurs, les stocks restent faibles en Europe. Pour un avenir meilleur, il faudra parier sur un maintien de la demande mondiale et sur une production néo-zélandaise contenue. Le beurre bénéficie d’une demande européenne ferme. Sa cotation longtemps restée stable pourrait connaître une hausse pour revenir à son niveau de l’an dernier. Dans l’incertitude économique et sanitaire actuelle, les opérateurs évitent de prendre des positions sur le long terme. Cela explique aussi la stabilité des cours.
Malgré une hausse de l’offre laitière, les cotations restent très stables
Produits industriels. Les exportations européennes sont toujours fermes, même si la compétitivité de l’UE est entamée par une parité euro/dollar défavorable.