La pénurie de vétérinaires est un phénomène croissant. Pour les praticiens exerçant en élevage, on parle même de désert dans certaine région. Un producteur laitier du Loiret nous confiait récemment que les vétérinaires près de chez lui refusent de venir dans son troupeau. Dans le même temps, les cliniques peinent à recruter et les praticiens en exercice en zone rurale sont parfois au bord du burn-out. Phénomène inquiétant : 48,9 % des vétérinaires qui ont quitté la profession en 2021 avaient moins de 40 ans. Déjà les quelque 640 étudiants formés chaque année par les quatre écoles nationales (Maisons-Alfort, Lyon, Toulouse et Nantes) ne suffisent pas à satisfaire la demande : 31,55 % des inscrits à l’ordre ont été formés hors de France. C’est dans ce contexte qu’a été créée la cinquième école vétérinaire : UniLaSalle Rouen, un établissement privé qui a accueilli ses 100 premiers étudiants en septembre 2022 (frais de scolarité : 13 500 € par an de la première à la troisième année, puis 17 500 €/an). Les prochaines promotions compteront 120 élèves. Sera-t-elle en mesure de motiver ses élèves à s’orienter davantage vers la rurale ?
Déserts vétérinairesUne nouvelle école véto formera 120 élèves par an

L’école vétérinaire privée UniLaSalle Rouen a accueilli sa première promotion en 2022, dont les diplômés sortiront en 2028. La sélection à l’entrée, comme les méthodes d’enseignement, aboutiront-elles à un profil de vétérinaires plus enclins à exercer en rurale ? À confirmer.
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