Race locale« Prouver qu’il est possible de vivre du lait en race ferrandaise »

Cédric Prugne, un des éleveurs passionnés qui ont permis de sauver la ferrandaise, installé à Laqueville dans le Puy-de-Dôme, et Morgane Morandeau, l’animatrice de l’association de sauvegarde de la race.
Cédric Prugne, un des éleveurs passionnés qui ont permis de sauver la ferrandaise, installé à Laqueville dans le Puy-de-Dôme, et Morgane Morandeau, l’animatrice de l’association de sauvegarde de la race. (© J.Pezon)

En zone de montagne, le Gaec de l’Etoile a su reconstituer un troupeau de vaches ferrandaises traites, dont le lait est valorisé par la transformation fromagère à la ferme.

Chez Cédric Prugne, la vache ferrandaise est une histoire de famille. Son père et son grand-père avant lui élevaient déjà cette race locale à vocation mixte. Aussi, lorsqu’il s’installe en 2005 à une vingtaine de kilomètres de la ferme familiale, pas question pour lui de ne pas reprendre le flambeau. Il ne s’agit pas ici d’élever quelques vaches par passion, mais bel et bien de constituer à terme un cheptel 100 % ferrandais. « J’ai toujours eu la volonté de perpétuer l’élevage de la race, indique l’éleveur. Comme mon père avant moi, au début j’étais un peu pris pour un marginal, mais cette image commence à changer. À travers mon choix, je veux démontrer qu’il est possible de vivre du lait avec la ferrandaise. »

© J.Pezon - Des sabots à corne noire, la capacité à ingérer des fourrages et les qualités maternelles de la Ferrandaise se révèlent adaptés à une conduite 100% herbagère.

« La transformation compense une moindre production laitière »

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