Chez Cédric Prugne, la vache ferrandaise est une histoire de famille. Son père et son grand-père avant lui élevaient déjà cette race locale à vocation mixte. Aussi, lorsqu’il s’installe en 2005 à une vingtaine de kilomètres de la ferme familiale, pas question pour lui de ne pas reprendre le flambeau. Il ne s’agit pas ici d’élever quelques vaches par passion, mais bel et bien de constituer à terme un cheptel 100 % ferrandais. « J’ai toujours eu la volonté de perpétuer l’élevage de la race, indique l’éleveur. Comme mon père avant moi, au début j’étais un peu pris pour un marginal, mais cette image commence à changer. À travers mon choix, je veux démontrer qu’il est possible de vivre du lait avec la ferrandaise. »
