Phytos/ZNT « riverains »
« Des dizaines de milliers d’hectares improductifs »
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Pour la Coordination rurale, la mise en place de zones non traitées (ZNT) de 5 à 10 mètres, comme le souhaite le gouvernement, est déconnectée des réalités du terrain. Elle demande la remise à jour des mesures de dérive, et une étude d’impact économique.
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C’est au tour de la Coordination rurale (CR) de réagir via communiqué aux deux projets de textes gouvernementaux visant à mettre en place des zones non traitées (ZNT) « riverains » de 5 à 10 mètres.
Elle dénonce des propositions « totalement déconnectées des réalités du terrain », « aujourd’hui inapplicables sans compromettre une grande partie de l’agriculture française ». La CR estime que ces mesures « rendraient improductifs des centaines de milliers d’hectares de vignes, de vergers, de grandes cultures ou encore de surfaces maraîchères et horticoles ».
Le syndicat dénonce également la possible instauration d’un délai de prévenance de 12 heures avant traitement. La météo étant imprévisible 12 heures à l’avance, « cette mesure mettrait dans l’illégalité une grande partie des agriculteurs », considère-t-il.
Mettre à jour les tests
« Les mesures de dérives lors de traitements s’appuient sur des tests réalisés en 2001 », écrit la Coordination rurale, qui demande leur mise à jour avant toute mise en place de ZNT. « La précision des appareils de pulvérisation s’est considérablement améliorée depuis. »
Autre demande : la mesure de l’impact économique d’une telle mesure. La CR réclame un dédommagement financier « à hauteur des pertes annuelles de production et du coût de l’entretien de ces espaces ».